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Au plus près du souvenir pour moins souffrir

Lorsque la mort d'une personne précieuse intervient dans notre vie, le reflexe est parfois de tenter de se protéger des souvenirs car ceux-ci font mal. On range les photos, on cache les objets, on s'éloigne des lieux qui nous rappellent celui ou celle qui nous manque si douloureusement. On évite de penser au disparu.

On parle alors de deuil évitant. De manière plus ou moins consciente, la personne endeuillée développe différentes stratégies pour bloquer le souvenir du défunt, pensant ainsi diminuer sa douleur.

Et pourtant, des réminiscences liées au disparu continuent d'atteindre la conscience et surgissent alors de manière impromptue, donnant lieux à des tempêtes d'émotions parfois difficiles à maîtriser.

Comme des digues qui craquent, les souvenirs affluent de manière incontrôlée et envahissante.

Les neurosciences ont récemment confirmer cette dynamique cognitive et l'effet contre-intuitif de l'évitement de certains souvenirs. Tenter de freiner les souvenirs d'une personne disparue a un coût et lorsque le cerveau s'épuise, faire face aux emotions douloureuses devient alors plus difficile.

A lire dans cerveau et psycho : https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/neurosciences/deuil-quand-penser-fait-trop-mal-15498.php

A approfondir avec la publication originale : https://academic.oup.com/sc

an/article/14/2/163/5232235

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